Satyre virevoltante sur l’imposture

Je coupe la radio de la voiture

Les rêves de repos dans un palace

S’effacent comme les goutes sous l’essuie-glace

Huit heures à l’horloge, déjà en retard

Je m’interroge sur mon costard

Matin chagrin sur les pavés

Première étape : prendre un café

Aller avance avec ta caisse

Les gens sont lents, les gens me stressent

L’accordéon qui se compresse

À toi aussi, mes politesses

Appel de phare, appels manqués

Mon klaxon aussi est de qualité

Ces lumières rouges, lumières vertes

Je rêve de la même rue déserte

On s’est finalement donné rendez-vous

Décidés à se plaire

Appuyés sur la portière acajou

Un sentiment mystère

On s’est finalement donné rendez-vous

Décidés à se plaire

Appuyés sur la portière acajou

Un sentiment mystère

Retour maison à toute allure

C’est un sans-faute, un sans bavure

Mes rêves de voyage à Las Vegas

Se décideront à pile ou face

Quinze heures à l’horloge, même plus en retard

Je m’interroge sur mon foulard

Aprèm câlins Rue du Rocher

Dernière étape : me détacher

Aller avance avec ta caisse

Je ne suis pas stressée mais le temps presse

Coup d’œil dans le rétroviseur

J’allume une clope, il est 16 heures

Appels de lui, appels manqués

Je n’ai pas prévu de le rappeler

Lunettes rouges, combi’ verte

Je rêve de la même rue déserte

On s’est finalement donné rendez-vous

Décidés à se plaire

Appuyés sur la portière acajou

Un sentiment mystère

On s’est finalement donné rendez-vous

Décidés à se plaire

Appuyés sur la portière acajou

Un sentiment mystère