Le Serpent - Urban Trad
Bien au-delà des vallées de bruyère
Là où les dunes de sable blanc
Se jettent nonchalamment dans la mer
Sous un ciel lourd et menaçant
Il allait deux mains posées sur la terre
Ses yeux sont tournés vers deux temps
Il prie tous les dieux a sa manière
Pour le sort de son vieux continent
Il est de ceux qui ont connu les guerres
Qui ont vu des yeux innocents
Scintiller des reflets incendiaires
Des reflets des fous de satan
Après le printemps un été prospère
Arrive l'automne et ses tourments
Mais quand le froid sort de sa taniè re
On reconnait la valeur des gens
Il y'a dans l'air que la maré e lui ramè ne inlassablement
Un parfum de misè re les embruns
De la mer les jours de mauvais temps
Chaque anné e quand vient l'hiver
Le serpent ré pand son poison
Là où coulait la lumiè re
Il s'installerait bien pour de bon
Mais la colè re est é phé mè re
Elle passera comme passent les saisons
Comme passent les saisons
Si par malheur de temps en temps
Le froid dure
Le serpent attaque au hasard
Et d'autant plus grâ ve est sa morsure
Que les ré serves se font rares
Doucement le venin atteint les yeux
L'homme ne voit plus que son nombril
Et son cœ ur mê me le plus gé né reux
Son cœ ur devient celui d'un reptile
Il y'a dans l'air que la maré e lui ramè ne inlassablement
Un parfum de misè re les embruns
De la mer les jours de mauvais temps
Chaque anné e quand vient l'hiver
Le serpent ré pand son poison
Là où coulait la lumiè re
Il s'installerait bien pour de bon
Mais la colè re est é phé mè re
Elle passera comme passent les saisons
Comme passent les saisons
Un parfum de misè re les embruns
De la mer les jours de mauvais temps
Chaque anné e quand vient l'hiver
Le serpent ré pand son poison
Là où coulait la lumiè re
Il s'installerait bien pour de bon
Mais la colè re est é phé mè re
Elle passera comme passent les saisons
Comme passent les saisons